Parties prenantes, acteurs
Cette rubrique recense les politiques pour les friches menées par des institutions publiques ou privées. Les sources sont 1) Les exposés et contenus apportés lors des groupes de travail de LIFTI ; 2) Les contenus apportés par les partenaires de LIFTI.
Bordeaux Métropole, SIG et sites et sols pollués Cité par Marina Mialhe lors du GT1 Recycler les friches de LIFTI le 21/9/2017. Sous réserve de validation par l'auteure « À Bordeaux on met en place différentes couches au niveau du SIG sur les sites et sols pollués, avec toutes les analyses qui ont lieu et tout ce qui peut être polluant dans les anciennes occupations. Un véritable travail de fond est mené. Par rapport aux moyens financiers : Il est possible d’obtenir des co-financements au travers de l’ADEME/l’Europe pour participer à la mise en place de ces BDD complète des territoires ».
Collaboration BRGM ADEME.
Présentation par Francis Garrido et par Elsa Limasset (BRGM), lors du GT1 Recycler les friches de LIFTI le 21/9/2017
- Première convention 2010-2014 pour tenter, d’une part, de bancariser les analyses de sols du projet « Diagnostic des sols dans les établissements accueillant des enfants et des adolescents » dit « Etablissements sensibles », et d’autre part, d’établir les fonds pédo-géochimiques anthropisés des grandes agglomérations métropolitaines. À l’issue de la première convention en 2014, environ 500 échantillons recueillis à travers 238 villes dans toute la France. Les résultats préliminaires début 2015 laissent à penser que les agglomérations ont un fond géochimique anthropique assez différent d’une ville à l’autre.
- Deuxième convention 2015-2017, pour mieux connaître la qualité géochimique des sols urbains pour l’ensemble des besoins des aménageurs. Refonte de la BDD originelle utilisée dans le projet FGU, construction d’une Base de Donnée d’analyses de SOLs Urbains (BDSolU).
Usages temporaires des friches urbaines de l’Établissement public foncier Nord – Pas-de- Calais : une contribution aux villes durables ? Par Guillaume Lemoine - TSM numéro 3 - 2017 https://mail.google.com/mail/u/0/#search/guillaume/161421e48f794f92?projector=1&messagePartId=0.3
ETIC Foncièrement Responsable Evoqué par par Coline Laugraud lors de la réunion du GT2 LIFTI « Recycler les friches - Modèle économique de recyclage des friches et valorisation du foncier urbain du 219/2017. http://lifti.org/wp-content/uploads/2018/01/CR-GT2-mode%CC%80les-e%CC%81conomiques-friches-170921.pdf « ETIC se fait accompagner par des professionnels pour les phases des métiers d’aménageurs. ETIC est seulement le responsable et gère l’exploitation des bâtiments qu’il réhabilite (ne construit jamais de bâtiment). ETIC lève des fonds auprès d’actionnaires privés/professionnels pour ensuite racheter des bâtiments industriels qu’on réhabilite pour en faire des centres d’affaires pour des associations ou des structures à fort impact environnemental et/ou social. La procédure se fait à chaque fois en plusieurs phases, avec notamment la création à chaque fois d’une SCI pour acheter/réhabiliter les bâtiments (dans laquelle ETIC reste majoritaire souvent, avec l’implication également des collectivités et de la caisse des dépôts). Environ 7 bâtiments actuellement. Premier réhabilité à Lyon, fin de travaux en ce moment au Château de Nanterre. Parfois le lieu aura un thème précis, comme au Château de Nanterre : thème de l’alimentation ».
FNSafer et friches Présentation par Murielle Gozal directrice générale de la FNSafer lors de la réunion du GT2 LIFTI « Recycler les friches - Modèle économique de recyclage des friches et valorisation du foncier urbain du 219/2017. http://lifti.org/wp-content/uploads/2018/01/CR-GT2-mode%CC%80les-e%CC%81conomiques-friches-170921.pdf La FNSafer est un peu loin des enjeux friches urbaines, bien qu’elle ait eu quelques expériences quant à la valorisation d’une friche urbaine sur un usage logement. Elle peut avoir des intérêts communs avec les travaux de LIFTI, avec un objectif partagé : qu’il n’y ait pas d’espaces sans usages. Un autre type de friches est moins visible : les friches agricoles. Il s’agit d’un vrai combat pour la FNSafer. Il faut s’attaquer aux causes et travailler pour les réduire. Une catégorie de friche agricole inquiète particulièrement: les friches agricoles en anticipation de changement d’usage. Il s’agit de friches proches d’une zone péri-urbaine, dont le propriétaire s’imagine que le fait qu’il n’y ait pas d’usage économique affiché du terrain permet aux décideurs de l’aménagement d’envisager plus facilement le changement d’usage (dans le prochain document d’urbanisme). Une autre cause est à souligner : le statut du fermage étant très strict et encadré, un propriétaire qui souhaite rester libre peut être tenté de ne pas valoriser son bien plutôt que de se retrouver « bloqué ». Ce phénomène est beaucoup observé dans les zones péri-urbaines et dans les départements d’outre-mer notamment. Il existe également la problématique des biens vacants sans maîtres. Différents outils sont mis en place, dont un qui pourrait être présenté lors d’une prochaine occasion. Il concerne les procédures de reconquête des friches, qui se développent dans les DOM, qui va de l’identification à la procédure coercitive en passant par une procédure de conseil, d’accompagnement de la mise en valeur, etc.